Sur les traces de Ceylan

Les filles, quant à elles, préfèrent savourer la piscine et les cocktails de l’hôtel, toutes émoustillées par le jeune et sympathique personnel masculin.

Nous aussi, on apprécie un petit bain après cette visite qui nous a mis en sueur…

L’après-midi, nous comptions retourner « en pèlerinage » à la plage de Mirissa où nous avions séjourné 17 ans plus tôt mais une averse tropicale torride nous incitera à nous reposer à l’hôtel et à se plonger dans un bon bouquin ; c’est aussi ça les vacances sous les tropiques…

Aujourd’hui, c’est déjà le dernier jour, heureusement nous avons encore une petite demi-journée à profiter des lieux avant de prendre la route, direction l’aéroport de Colombo.

Petit pincement au cœur pour tous les 5, ce voyage aura été riche et intense sur bien des plans ; comme à chaque fois, on a l’impression d’être partis depuis longtemps et paradoxalement, tout a passé très vite.

Pour les filles et pour Mamoue, il s’agit de leur « baptême » en terre asiatique, et elles n’ont pas été déçues du tout ; quant à nous, nous sommes ravis d’avoir redécouvert ce beau pays (et découvert de nouveaux lieux). Partis avec quelques craintes, nous avons une fois encore rencontré des personnes à la gentillesse spontanée, toujours souriants et prêts à partager quelque chose, des gens qui malgré « l’inflation touristique » de ces dernières années n’ont pas encore vendu leur âme, en dehors de quelques endroits qui commencent à être « surfréquentés » ; le côté positif est le développement d’une infrastructure routière et hôtelière qui nous a permis de voyager dans de meilleures conditions et de manger plus varié et moins « spicy ».

En résumé, n’hésitez pas, si l’Asie vous tente, foncez au Sri Lanka, et osez sortir des sentiers battus, à la recherche de petits moments de bonheur au hasard de vos rencontres avec ce pays et ces gens qui l’habitent, cela contribuera grandement à la richesse de votre voyage et vous laissera les meilleurs souvenirs.

Avant de clôturer ce blog, un premier petit clin d’œil à nos « amis de voyage », Adeline,  Seb et leur fille Ilona, que nous avons eu la chance de croiser de nouveau à l’aéroport de Nice (eux partaient pour Bali) après avoir fait leur connaissance au Costa Rica ; ils sont varois et partagent les mêmes valeurs que nous au cours de leurs pérégrinations… ce monde est à la fois vaste et bien petit !

Un deuxième clin d’œil à tous ceux qui ont eu le courage de nous lire jusqu’ici et qui ont partagé un peu notre voyage au travers de leurs commentaires spontanés, drôles ou sincères qui nous ont beaucoup touchés comme à chaque fois, ainsi qu’aux autres qui l’ont parcouru de manière plus « anonyme ». C’était dans tous les cas un plaisir partagé…

Allez, encore quelques clichés typiques ou insolites histoire de prolonger un peu le voyage…

Ce matin, départ pour notre destination finale, une station balnéaire avec un nom à la consonance polynésienne, Unawatuna, qui a été très ravagée par le tsunami, comme beaucoup d'autres de cette région côtière du sud, mais qui ont pansé leurs plaies depuis ; ici le tourisme est même reparti de plus belle, et il y a beaucoup plus d'endroits construits que lorsque nous sommes venus il y a 17 ans.

En cours de route, petite halte près de marais salants où les ouvriers travaillent dur dans des conditions de chaleur torride (je préfère être à ma place...)

Nous pouvons observer aussi ces fameux pêcheurs caractéristiques de l’Ile, perchés sur des piquets plantés dans le sable (lesquels ont résisté au tsunami de 2004). Puis une petite pose rafraichissement pour goûter l’eau de coco très légèrement sucrée.

Nous avons réservé pour ces 2 dernières nuits une adresse de charme avec chambres en bungalows noyés dans une végétation tropicale exubérante autour d'une belle piscine « Hotel flower garden : les filles adorent tout de suite... et nous aussi ! Cela permettra de se détendre après un périple assez actif et surtout avant d'entreprendre le fatigant voyage de retour...

La plage en fin d’après-midi offre un certain charme malgré une mer un peu agitée ; en effet, ici, ce n’est pas le lagon…

Ce matin, dernière visite « culturelle », la ville côtière de Gallé : elle possède un centre historique classé par l’Unesco au patrimoine mondial, abrité par des remparts à la Vauban, témoignage d’un riche passé de la colonisation hollandaise à l’époque du commerce des épices ; nous la découvrons avec beaucoup de plaisir malgré la chaleur déjà bien présente, et l’on s’imagine bien 2 siècles en arrière lorsqu’on entre par exemple dans ce magnifique hôtel, ancien palais du gouverneur, ou encore dans un magasin d’antiquité.

Autour du phare, au détour d’une église ou sur la promenade le long des remparts, touristes et autochtones déambulent de manière nonchalante dans cette cité ensoleillée où le temps semble figé.

Malgré la végétation touffue, on peut distinguer le léopard en haut à droite de l’écran, superbe spécimen…

Arrivés à destination par une belle route, nous retrouvons une forte chaleur et prenons un bain salvateur à la piscine de l'hôtel avant de grimper dans le 4X4 et manger du soleil et de la poussière pour 3 heures ;

Mamoue préfère rester se reposer à l'hôtel.

Le parc Yala qui s'étend sur une vaste superficie au bord de l'océan indien présente un paysage de savane africaine, avec une végétation assez dense et beaucoup de points d'eau ; c'est essentiellement aux abord de ces derniers que nous verrons le plus d'animaux car ils viennent s'y abreuver.

La faune qui peuple ce parc est assez variée et plutôt abondante : nous y verrons durant l'après-midi : 3 éléphants (dont un avec des défenses, ce qui est rare chez les éléphants d'Asie), des buffles, des sangliers, des mangoustes, des daims, des chacals, des antilopes, de « beaux » spécimens de crocodiles, des iguanes, sans compter les très nombreux oiseaux comme dans le précédent parc.

Cerise sur le gâteau, nous aurons l'immense chance d'observer un léopard (il n'y en a que 35 dans tout le parc) assis à une quinzaine de mètres de la piste, mais difficile à prendre en photo à cause de la végétation mais nous le verrons très bien avec les jumelles.

Seul petit bémol, le nombre de véhicules qui ont convergé ici à ce moment-là, ça casse un peu le charme de cet instant inoubliable ; inutile de vous dire qu'il strictement interdit de descendre de la jeep ; le guide qui nous accompagne, aura été d'une grande efficacité pour être à l'affût de toute âme animale qui vive.

Encore un souvenir qui restera mémorable, aussi bien pour les filles que pour nous, notamment avec le magnifique coucher de soleil qui s'offre à nous au retour.

Ce matin, 2 bonnes heures de trajet pour rejoindre la côte sud, direction Tissa, qui se situe aux portes de notre prochain safari ; en cours de route, petite halte dans un lieu enchanteur qui dévoile, sculpté dans la roche un temple vieux de 2500 ans, avec le personnage debout qui mesure environ 17 m de haut.

En attendant notre train, nous baladons dans une plantation près d'une usine ; on s'approche alors d'une belle propriété ancienne dont la propriétaire, une dame âgée, nous propose spontanément de visiter sa maison : c'est la mère du patron de la plantation, qui ensuite nous présente à son fils, lequel gère quelques 5000 employés sur son exploitation... Accueil adorable de cette dame très classe qui nous propose même de nous inviter à manger lors d'une prochaine visite...

Le retour en train (avec 40 minutes de retard) va nous réserver de très belles surprises ; la lenteur du déplacement, due à un itinéraire très sinueux et une voie ferrée qui est très loin de nos lignes T.G.V. va me permettre de faire de nouveaux clichés très sympas ; les sièges des wagons sont plutôt confortables et nous voyons pas mal de touristes à bord en quête d'émotions nouvelles comme nous.

Retour à l'hôtel en tuk tuk pour les filles et Mamoue ;quant à nous, nous suivons la voie ferrée...

En fin d'après-midi, nous retournons tous les 5 sur le parcours de ce matin et faisons halte dans une adresse de charme au beau milieu d'une plantation pour prendre un rafraîchissement : luxe et sobriété caractérisent ce bel hôtel qui possède une poignée de bungalows offrant une vue exceptionnelle. Une adresse à retenir pour un prochain voyage...

Succèdent à ces paysages de nouvelles plantations de thé qui nous présentent parfois des décors quasi surréalistes avec ces arbres plantés qui semblent surgir de nulle part ; un pur bonheur de pouvoir immortaliser tout ça ;puis c'est un nouveau contact avec des cueilleuses de thé (il faut savoir que ces femmes sont payées à la quantité cueillie et ne gagnent que 350 roupies en moyenne par jour, ce qui représente moins de 4 €... c'est un bien maigre salaire, même pour le Sri Lanka).

nb

Ce matin tôt, avec Pascale, nous partons pour une petite rando de 2 heures aller retour, « the little Adam's peak » ; dès le début, nous commençons à serpenter parmi de magnifiques paysages, tels des tapis de velours vert ondulant au gré d'un terrain vallonné et très pentu ; les jeunes feuilles vert tendre (celles que coupent les cueilleuses) contrastent avec les autres vert foncé, ce qui donne cette belle luminosité, encore exacerbée par le soleil matinal.

Arrivés au sommet, nous sommes récompensés par la vue panoramique sur la vallée ou encore sur ces belles cultures maraîchères en terrasses : l'agriculteur sri lankais est bien méritant...

En redescendant, nous croisons 3 cueilleuses de thé qui ont déjà commencé le travail.

De retour à notre hôtel (The View qui offre comme son nom l'indique une vue assez exceptionnelle sur les environs), petite douche et nous partons tous les 5 poursuivre la découverte de la région avec un aller en voiture et un retour en train histoire d'emprunter un autre itinéraire et prendre un transport en commun pour le fun...

Sur la route, dès les premiers kilomètres, ce sont d'abord des rizières en terrasses qui s'offrent à nous pour le plus grand plaisir de l’œil : la nature façonnée par l'homme donne ici ses plus beaux résultats  pour le plus grand plaisir de l’œil.

Il est temps maintenant de rejoindre la région montagneuse des plantations de thé ; quelques dizaines de km plus tard, nous commençons à admirer les premiers théiers sur des collines plus ou moins vertigineuses et nous arrêtons un peu avant notre étape pour visiter une usine de thé ; courte visite pour suivre le processus d'élaboration du thé, mais entre le bruit ambiant des machines et l'accent anglo cinghalais de notre hôte qui s 'évertuait pourtant à ponctuer chaque fin de phrase par un OK ? nous n'avons pas tout saisi...

La visite se termine par un passage à la boutique où 2 charmantes hôtesses nous accueillent.

Puis c'est l'arrivée à notre 1ère étape montagnarde : Nurawa Eliya, située à 1900 m d'altitude ; il fait bon, et cette nuit, nous dormirons avec une couverture ; bizarre pour le Sri Lanka... Nous sommes accueillis dans notre petite guest house au milieu des plantations par Srimal qui se mettra en 4 pour nous chouchouter et nous préparer un délicieux breakfast le lendemain matin.

Nous découvrons ensuite cette station touristique construite par les colons anglais qui ont laissé leur empreinte dans le style architectural de certaines maisons ; il y a un golf également.

Le lendemain matin, avant de rejoindre notre prochaine étape, nous avons la grande chance de voir se dérouler un mariage traditionnel ; ils ne font aucune difficulté pour nous introduire et assister un petit moment à la cérémonie : encore une tranche de vie qui nous transporte au plus près de ce peuple et nous montre à nouveau leur grand sens de l'hospitalité ; ils acceptent en prime nos photos avec le plus grand sourire..

Ce matin, nous faisons connaissance avec notre nouveau chauffeur, dont l'accent anglais est beaucoup moins évident que celui de Rohan ; en revanche, son van est mieux.

Impossible de quitter Kandy sans passer par son jardin botanique qui est l'un des plus prestigieux au monde : 60 hectares qui recèlent des fleurs magnifiques ou des variétés d'arbres aux troncs ou racines incroyables, en haut desquels se suspendent des milliers de chauve-souris, tout cela dans une atmosphère sympathique où l'on côtoie la gente sri lankaise ; cerise sur le gâteau, ce couple de jeunes mariés à l'entrée du jardin avec leurs tenues typiques.

Ce matin, nous visitons le temple de « la dent » (fameuse relique de Big Bouddha religieusement conservée ici depuis des siècles) ; c'est aussi un haut lieu de prière et la foule locale se presse pour  apporter des offrandes avant la cérémonie ; nous autres touristes essayons de nous fondre un peu dans la masse sans trop les importuner, en quête de clichés sympas.

L'après-midi est consacrée à la visite d'une petite fondation qui recueille les éléphants dont les cornacs ne peuvent plus s'occuper : nouvelle petite balade à cru cette fois-ci pour les filles avant de participer aux papouilles de la bestiole dans une eau de rivière un peu croupie...

(Il faut savoir que ces modestes mammifères ingurgitent entre 200 et 250 kg de végétaux par jour et défèquent environ 16 fois dans la journée...)

D'ailleurs, rien ne se perd, puisque juste à côté se trouve une usine qui fabrique de jolies feuilles et autres produits papetiers dérivés en recyclant leurs belles bouses ; une confection très artisanale,  intéressante à voir, et en prime, même pas d'odeurs !

Petit bonus pour la famille Coves, car nous avons retrouvé la trace de Maximus : c'est le nom de la fabrique !

Nous allons hélas quitter notre bien sympathique chauffeur Rohan car son fils a des problèmes de santé et il est obligé de rester sur Kandy, au grand regret des filles en particulier qui commençaient à l'adorer... Nous aurons donc un nouveau chauffeur à partir de demain pour poursuivre notre circuit.

Ce matin, nous reprenons la route pour Kandy, 2ième ville du Sri Lanka et capitale du triangle culturel.

Un peu avant d'arriver, nous faisons halte dans un des nombreux jardins d'épices qui bordent la route ; nous tombons sur un guide qui parle un peu français et nous explique toutes les vertus des plantes médicinales dans le but de nous vendre ensuite ses pommades ou huiles miraculeuses : c'est le principe de la médecine ayurvédique, avec laquelle beaucoup d'autochtones se soignent.

On peut voir une cabosse de cacao sur la photo ainsi qu'un tronc d'hévéa duquel coule le latex.

A la découverte de la grouillante Kandy, petit détour par le marché où Margot essaie le traditionnel sari (pièce de tissu rectangulaire de 6,50 m de long).

Puis nous assistons à un spectacle folklorique avec des danseurs et danseuses aux costumes très colorés et une démonstration d'hommes qui marchent sur le feu à la fin.

Kandy by night et sa vue sur le lac.

Retour à une visite parmi nos amis les Bouddhas, il s'agit du dernier site du fameux triangle culturel, les grottes de Dambulla, qui abritent plein de bouddhas dans différentes postures ; c'est un des lieux principaux de culte du pays et je profite de me retrouver un court instant seul avec Lison pour la photographier car par respect pour la religion, on ne doit pas se faire prendre en photo devant Bouddha dans un temple ; il faut aussi avoir les épaules et jambes couvertes, ainsi qu'être pieds nus. Heureusement qu'on est en tongs car on s 'est souvent déchaussés depuis le début du voyage !

Ce matin, départ à 7 heures pour aller (re)voir le site de Sigiriya : un étonnant monolithe rouge aux parois abruptes qui semble défier la jungle du haut de ses 200 mètres. C'est une visite que nous ferons sans Mamoue et les filles (qui en profitent pour avoir une petite grasse mat...) à cause de la pénibilité de son ascension ; mais aujourd'hui, le temps nuageux  nous permettra de moins souffrir de la chaleur  pour arpenter les hautes marches ; d'ailleurs, le site est entouré d'une nappe de brouillard lorsque nous arrivons, qui par enchantement va peu à peu se dissiper !

Le roi qui s'est installé ici suite à une tragédie, car, avide de pouvoir, il a tué son père et chassé son frère. Il y fit construire une forteresse au sommet du rocher (pour se mieux se réfugier) et de magnifiques jardins  à son pied de forme symétrique. A mi-hauteur, dans les parois d'une grotte du rocher, il fit peindre les 500 concubines qu'il se devait - dit-on – d'honorer régulièrement, en plus de sa régulière...quelle santé !

Ce magnifique écureuil est l'animal emblématique du pays, il est paraît-il endémique de l'Ile.

Je mettrais bien davantage de photos, mais le débit ici est très limité, et je mets beaucoup de temps à charger les photos, désolé...

L'après-midi, nous avons réservé la traditionnelle balade à dos d 'éléphant : gros cliché touristique mais on ne pouvait pas repartir d'ici sans que Mamoue et les filles n'aient testé le déhanchement du pachyderme ; bon, 45 minutes suffisent largement, le temps d'immortaliser ce moment avec le magnifique rocher de Sigiriya en arrière plan et faire croire aux lecteurs du blog que nous pouvons être en pleine jungle...

Après ces visites fort enrichissantes, il faut bien se nourrir un peu, et Rohan nous emmène manger dans un petit restaurant local  en bordure de rizière, très simple et rustique, mais typique et plein de charme ; la cuisine est à l'avenant, avec un buffet constitué d'une multitude de plats, typiquement sri lankais et plus ou moins épicés, adaptation aux touristes oblige. La pluie s'est invitée aussi, juste après nous avoir laissé le temps de visiter.

Avant de rejoindre l'hôtel, petite halte dans une fabrique artisanale de meubles et objets sculptés dans des bois plus ou moins précieux et lourds ; cocotier, bois de rose, acajou et ébène ; ici, la sécurité au travail n'est pas une priorité (les ouvriers sont pieds nus et bossent dans des conditions très sommaires...)

Aujourd'hui, c'est à Polonnaruwa que nous passons la journée, ancienne cité royale très riche en vestiges que les rois ont développé après être partis de Polonaruwa. Ce que nous allons voir est donc mieux conservé parce que plus récent (XI et XIIième siècles) et les monuments sont éparpillés sur quelques kilomètres près d'un lac artificiel aménagé à l'époque grâce à la construction d'un canal long de 16 km...

Au sein de la dynastie, le roi Parakrama Bahu a régné durant 33 ans et a ainsi eu le temps de mener à terme des constructions pharaoniques – un peu à la manière de notre roi soleil – tel ce palais qui comptait 7 étages et mille chambres...

Tous ces vestiges, nichés dans leur écrin de verdure exotique, qui mêlent avec bonheur le style cinghalais et l'art indien  ne laissent pas indifférents et l'on imagine bien leur splendeur passée.

Ils ont tourné ici plusieurs scènes d'Indiana Jones et le temple maudit : quoi de mieux qu'un tel décor naturel.

Au milieu de tout ça, les macaques font leurs petites affaires en toute impunité et sans sans aucune pudeur...

Dans l'après-midi, Rohan nous propose un petit safari (non prévu à notre programme initial) dans un parc national voisin qui regroupe plus de quatre cents éléphants avec la certitude d'en voir pas mal.

On se laisse donc  tenter, en particulier Lison qui est fan de la faune locale (un peu moins Margot qui reste un peu traumatisée par les éléphants d'Afrique...)

Nous voilà donc grimpés sur les banquettes d'un vrai 4x4 bien rustique qui va  bientôt encaisser les pires chaos et nous faire vivre un petit rodéo : accrochons-vous bien aux barres de maintien debout sur les banquettes latérales !

Après un départ où les nombreux véhicules chargés de touristes se suivent en file indienne, nous arrivons 20 minutes plus tard aux abords d'un lac où nous allons rencontrer au fil du safari plusieurs troupeaux d'éléphants, dont des jeunes dans un décor de savane verdoyante très sympa. Ils sont paisibles, et notre présence n'a pas l'air de les perturber, ce qui qui réconcilie Margot avec ces imposants pachydermes...

Mais ce parc recèle aussi d'autres animaux (buffles, singes, crocodiles – nous en avons 2 d'assez loin) et surtout beaucoup d'oiseaux : aigrettes, paons, marabouts, aigles, et bien d'autres dont je n'ai pas retenu les noms. Nous finissons le safari au milieu d'un un paysage très sympathique, et magnifié par les couleurs pastel de cette fin de journée. En résumé, aucun regret pour cette excursion qui avait l'air au départ d'un « attrape touristes »

Ce site non loin du précédent est de moins grande ampleur, mais ses monuments ont été érigés dans un site naturel assez remarquable, qui vaut vraiment le détour, même si sa visite se mérite de par les quelques centaines de marches qui permettent d'accéder au sommet de la colline ( celles du grand escalier sont à l'ombre des frangipaniers dont les magnifiques fleurs blanches embaument le parcours).

Pour la petite histoire, il faut savoir aussi que le roi qui a investi les lieux a converti tous ses sujets à la religion bouddhiste.

La chaleur aidant, Mamoue et les filles préfèrent nous attendre en bas et en profitent pour mieux faire connaissance avec notre chauffeur et tester leur english à la mode sri lankaise !

Nous repartons ensuite direction Habarana pour notre étape suivante qui sera 3 nuits durant notre camp de base pour explorer les sites suivants du triangle culturel. Le trajet dévoile de splendides rizières parfois ourlées de cocotiers et de bananiers (la récolte du riz s'effectue 3 fois par an et cette région du triangle du centre possède un système d'irrigation parfaitement rôdé depuis la nuit des temps) ; la route est bonne et la circulation fluide, bref, que du bonheur après cette visite matinale.

Bonne galère ensuite pour rejoindre notre hôtel (récent) que Rohan ne connaît pas mais nous finissons par arriver à destination et se rafraîchir aussitôt dans la piscine une fois les valises installées.