Negombo (suite)
Ce matin, nous dégustons notre 1er petit déjeuner, bon et copieux avec un jus de mangue fraîchement pressé et des fruits tropicaux comme on les aime, c'est promis, on va s'en faire une cure et le plein de vitamines !
Puis c'est parti pour aller revoir le marché aux poissons si typique de Negombo : 9h du mat, la chaleur est déjà présente, l'odeur du poisson en train de sécher sur de grandes bâches active nos narines et heurte un peu celles des fifilles...
Nous assistons en prime à l'arrivée des pêcheurs, qui ôtent des filets leurs belles prises, tandis que les femmes s'activent avec dextérité à trier le boisson, à l'ombre de grandes toiles tendues.
Tout à côté, c'est le marché grouillant et sa vente directe du producteur au consommateur, pas de doute, une belle tranche de vie locale où les rares touristes se confondent avec les autochtones.
De quoi immortaliser ces belles couleurs, si ce n'est les odeurs sur ces quelques clichés.
Mais il faut déjà repartir car 4 bonnes heures de route nous attendent pour rejoindre la première capitale du royaume cinghalais de l'époque, Anuradhapura.
Nous suivons la route côtière du nord ouest de l'île, qui abandonne peu à peu son urbanisation et son trafic intense (où camions, voitures, tuk-tuks, bus polluants, motos, vélos, animaux et piétons se côtoient, se doublent et se croisent dans une joyeuse anarchie et une fanfare de klaxons qui nous font flipper à chaque instant, puis on s'habitue rapidement) à des paysages plus sereins de lagunes, rizières et cocoteraies. Heureusement, notre chauffeur reste prudent et respecte scrupuleusement les 60 km/h de vitesse limite, ce qui rend les déplacements assez longs, bien qu'il soit très difficile de dépasser cette moyenne !